Comment créer une entreprise de consultant ?
Les 5 étapes pour créer une entreprise
Le métier de consultant vous attire et vous souhaitez mettre en avant l’expertise que vous avez pu acquérir tout au long de votre parcours professionnel, alors cet article est fait pour vous. Nous vous présentons les principales étapes que vous serez amené à franchir pour vous lancer en tant que consultant. Alors suivez le guide !
1. Positionner son offre
Préparer Analyse de marché, un Business Plan va permettre au consultant de faire le point sur son expérience et de préciser sa spécialité. Dans ce document, l’offre de service doit clairement être identifiée. Le consultant doit avoir une vision claire des problèmes qu’il souhaite résoudre et des moyens, des solutions qu’il apportera à son client.
L’offre du consultant va s’insérer sur un marché sans doute concurrentiel, à ce titre, il devra analyser les perspectives de croissance, les tendances, les besoins. Du côté de la concurrence, il sera également important de se demander, qui sont les concurrents sérieux, quelles sont leurs forces et faiblesses pour s’inspirer des bonnes pratiques.
Concernant votre proposition, il sera aussi intéressant d’élaborer des matrices d’analyses, notamment une analyse SWOT pour déterminer vos forces, vos faiblesses et les menaces et les opportunités que vous pouvez saisir.
2. Trouver les financements
Monter son entreprise peut représenter un coût financier important. En tant que consultant, pour commencer l’activité, il sera nécessaire de disposer de plusieurs ressources qui peuvent être coûteuses (véhicule, bureau, investissement informatique…). Cette charge peut être supportée par des financements personnels mais peut aussi être complétée par d’autres financements.
Pour les créateurs d’entreprise, l’État propose des aides et des prêts avantageux. Il est par exemple possible de faire une demande pour :
L’ ACRE : (aide à la reprise ou à la création d’entreprise) est une aide permettant aux créateurs et repreneurs d’entreprise de bénéficier d’une exonération partielle de charges sociales pendant la première année d’activité.
L’ARE : L’aide au retour à l’emploi (ARE) permet aux demandeurs d’emploi qui créent une entreprise de bénéficier du maintien partiel de leurs indemnités chômage.
L’ARCE: (aide à la reprise ou à la création d’entreprise) s’adresse aux demandeurs d’emploi souhaitant créer ou reprendre une entreprise. Elle leur permet de percevoir des indemnités de chômage sous forme de capital. Le montant de l’ARCE correspond à 60 % des droits à l’ARE restant à verser.
Le CAPE: (contrat d’appui au projet d’entreprise) permet à l’entrepreneur de bénéficier d’une aide financière ainsi que d’un accompagnement pour la création d’entreprise. L’entreprise ou l’association met à disposition de l’entrepreneur des moyens matériels et financiers. Le montant de l’ARCE correspond à 60 % des droits à l’ARE restant à verser.
La NACRE : Ce dispositif permet de se faire accompagner pour monter son projet, financer son projet, démarrer et développer son activité.
D’autres financements complémentaires peuvent également vous apporter beaucoup, des aides de la part de vos proches ou de votre entourage mais également faire un emprunt auprès d’un établissement bancaire.
Le Prêt Bancaire Professionnel souvent accordé si le demandeur dispose déjà d’un apport. Les négociations du TAEG, des frais bancaires et des remboursements des mensualités seront essentielles.
Prêt d’honneur nommé prêt à taux zéro est accordé par les organismes publics, les associations ou les fondations pour soutenir les entrepreneurs dans le démarrage ou le développement de leur entreprise. Il ne nécessite pas de disposer de caution personnelle ou de garantie présente et les mensualités de remboursement sont plus flexibles que le prêt bancaire professionnel. Il peut être octroyé après demande et présentation d’un business plan, son montant peut aller jusqu’à 90 000 euros.
3. Préparation : choisir son statut en tant consultant indépendant
Votre projet est prêt et vous avez déterminé le plan de financement pour votre activité, mais en parallèle, il sera important d’anticiper les futures charges et les impôts. C’est lors du choix de votre statut d’entreprise que vous devrez être vigilant pour retenir le statut juridique qui correspondra le mieux à vos objectifs : monter une entreprise seule ou à plusieurs, quelles sont vos ambitions, souhaitez-vous recruter et quel mode de gouvernance, vous envisagez ?
Retrouvez toutes les informations clefs dans notre article : 👉choisir son statut en tant que consultant indépendant
4. Lancement : les autres démarches : immatriculation…
Immatriculer son entreprise est une obligation, heureusement cette démarche peut maintenant s’effectuer en ligne via le guichet unique de l’INPI.
Pour immatriculer une entreprise individuelle, les démarches sont simplifiées, vous devrez fournir les renseignements suivants : votre nom, adresse ou est domiciliée l’entreprise, numéro de sécurité social.
Pour immatriculer une société, les démarches sont plus importantes, vous devrez effecteur des déclarations concernant :
- la société : dénomination sociale, son objet social ou encore de son siège social
- l’activité : décrire l’activité principale, la date de début ou encore l’origine de votre activité
- le représentant légal : mentionner le caractère majoritaire ou minoritaire de la gérance, les coordonnées du ou des gérants ou encore le statut du conjoint du dirigeant.
Retrouvez toutes les démarches détaillées sur le site du gouvernement
Pour assurer sa sécurité et prévenir tout risque, le consultant est fortement encouragé à effectuer ses propres démarches pour mettre en place une assurance santé, une complémentaire retraite et surtout une assurance professionnelle.
Le consultant devra également disposer d’un compte bancaire pour réaliser les opérations liées à son activité. Dans le cas d’une création avec un statut de société, le consultant devra ouvrir un compte bancaire dédié.
5. Trouver et convaincre ses premiers clients
Toutes les étapes sont presque réalisées avec succès, mais reste maintenant au consultant à trouver ses premiers clients.
Commencez par établir votre argumentaire, pour montrer que vous avez une très bonne expertise dans votre domaine d’activité, et que vous connaissez, vous maitrisez les dernières informations du secteur. Mettez bien en avant tous les éléments mis en place pour valoriser vos échanges avec les clients. Précisez quels seront vos échanges (moyens, fréquence, présentation de l’avancement). Et pour terminer votre propos, l’argument infaillible se fera en démontrant ce que votre intervention va rapporter à l’entreprise.
Conclusion
Vos compétences de commercial seront fortement mobilisées pour travailler votre offre, vous positionner sur le marché et convaincre vos premiers clients. En parallèle, une grande vigilance devra être apportée concernant votre montage financier et choix de structure juridique ; tout en n’omettant aucune des obligations administratives.
Pour vous concentrer sur le développement commercial de votre activité, il sera sans doute judicieux de faire appel à un expert-comptable, fin stratège, qui sera vous accompagner selon votre besoin.